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Quand le ciel et la terre se déchaînent
À SAN SALVADOR
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Vendredi 6 septiembre 2013

Reveil matinal ce vendredi car notre bus pour San Salvador est à 7h30.
Juan Carlos, notre nouvel ami Guatemateque, qui nous a généreusement accueilli chez lui pendant notre séjour dans la capitale du Guatemala tient à nous accompagner à la gare routière.
Les pluies de ces derniers jours, en plus de nous gêner dans nos visites, ont entamé nos santés, car voilà que nous sommes tous les deux biens enrhumés.
Pour la première fois depuis que nous voyageons en Amérique latine, 2012 et 2013, à l'entrée au Salvador, nous avons droit à une fouille de nos sacs à dos. Les douaniers sont intrigués par une grosse boîte en plastique contenant une collection de médicaments, antibiotiques, anti diarrhée, anti allergies et quelques autres.
Ils s'y mettent à deux pour la séance des "C'est quoi ça". Ils finissent par admettre qu'il n'y a rien d'illicite. Et le voyage reprend.
Arrivés à destination, c'est un autre Juan Carlos qui nous a invité à loger chez lui pendant notre séjour à la Capitale du Salvador et qui est venu nous chercher au terminal routier.
Pour la première nuit nous logeons, en fait, chez ses parents, des gens de nos âges très sympas. Le papa, un monsieur très curieux de notre culture, de notre histoire etc. Il ont eu la délicatesse de nous attendre pour déjeuner.
Pour l'instant, il ne pleut pas.
L'après midi nous sortons faire connaissance avec le quartier...
18h30, nous sommes dans un salon de thé, prenant un café et dégustant quelques pâtisseries... Lorsque, curieusement tout se met à bouger. Pas de doutes, la terre tremble ! Les cadres bougent. On se regarde, la gorge nouée. Cela semble interminable...
Enfin, cela cesse. Pas de dégâts apparents. Les Salvadoriens eclatent de rire et commentent "Cela faisait bien longtemps que nous n'en avions pas eu de si forte et si longue". On finit par se détendre et par rire aussi. Nous apprendrons plus tard que cela avait une force de 6,3 et la secousse à duré plus de 2 minutes.
Retour chez les parents. Bien sûr, pendant le diner les discussions tournent autour des volcans et tremblements de terre.
Fin de soirée, nous sommes épuisés. Nos refroidissements nous volent nos forces.
Pour bien finir la journée la pluie se met à tomber d'une force terrible. Cela va durer une bonne partie de la nuit.
Samedi matin, notre hôte à des obligations et propose que nous allions faire seuls une première visite de la ville.
Malgré les explications nous passons un temps fou à courir après les bus. En fait nous n'avons même pas trouvé ce que nous appelons généralement, le centre ville.
Soirée à Santa Tecla, une petite ville en fête près de la capitale avec Araceli, une amie de notre hôte et une jeune nièce.
Dimanche, c'est sur, il fera beau, nous prévoyons, sur les conseils de Juan Carlos et de Araceli, de gravir les pentes du volcan "San Salvador" à seulement 11km du centre de la capitale. Un volcan qui a fait tant de dégâts au cours de l'histoire, en sommeil depuis 1917.
Mais voilà grosse pluie au lieu du soleil. Quand la pluie cesse, le brouillard.
Heureusement qu'une bonne partie de la montée se fait en bus.
Le cratère principal a été nommé EL BOQUERON et curieusement du bord de celui ci nous apercevons un second cratère EL BOQUERONCITO (Le petit Boquerón)
Des bords du cratère on devine à peine le fond, maintenant, couvert d'une épaisse végétation.
Mare !, assez !, raz le bol... de ce temps et de cette crève qui ne nous quitte pas.
Lundi, nous décidons de faire relâche. Nos refroidissements ne passent pas. Une journée de repos total devrai nous faire du bien.
Au retour de Juan Carlos de son travail. Nous sommes tous les trois assis dans son salon.
18h38... Autre secousse. La terre refait des siennes. On se regarde sans dire mot !
Moins forte et plus courte qu'il y a deux jours. Ça s'arrête et de nouveau, rires nerveux.
Nous commençons à nous familiariser avec ces phénomènes.

Cliquez sur les photos pour les agrandir !







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